Alimentation sans gluten

Manger sans gluten

La mécanique du régime sans gluten

A date, il n’existe aucun traitement médical ni médicament pour soigner l’intolérance au gluten.
Seul un régime total sans gluten s’impose pour éviter les risques à long terme.
Ce régime doit, pour être efficace, commencer dès le diagnostic de cette pathologie.
Il doit être suivi à vie et est dit strict car totalement dépourvu de gluten.

Qu’appelle-t-on régime sans gluten? Le régime d’éviction consiste à ne consommer que des aliments sans gluten.
Dans ce cas, la protéine responsable de la dégradation du tissu intestinal n’est plus présente
Cependant, le gluten est issu de certaines céréales (blé, orge, avoine, seigle) et ces dernières sont présentes dans bon nombre de produits de l’alimentation courante : le régime est donc contraignant car il faut éviter tous les produits en contenant.

Les produits interdits dans le régime sans gluten

Le gluten est présent dans certaines céréales, à savoir le blé, l’orge, l’avoine, le seigle, 4 céréales dont découlent un grand nombre d’aliments : pâtes, pains, biscuits…
En outre, avec l’arachide, le gluten est l’exemple même de l’allergène masqué, difficile à identifier.

Il faut être vigilant dans le choix des produits du commerce car le gluten peut être présent sous diverses formes :

  • directe : blé, orge, seigle, avoine, boulgour, triticale, épeautre, kamut… que l’on trouve dans les farines, semoules, flocons, chapelures et tous les produits dérivés ;
  • indirecte : amidon, amidon modifié, malt… que l’on trouve dans les yaourts aux fruits, la crème glacée, les sauces tomate…

Les produits autorisés dans le régime sans gluten

Une fois l’intolérance au gluten établie, le corps médical peut renvoyer le patient sur une alimentation restreinte mais encore assez diversifiée.
Ainsi le riz, le maïs, le soja, la pomme de terre, le quinoa ou encore le sarrasin sont autant d’aliments autorisés pour la personne cœliaque.
Attention à la contamination croisée !

L’intolérant au gluten fait attention à ne consommer que des aliments sans gluten.
Pourtant, certains comportements mènent à une ingestion fortuite de gluten :

  • mauvaise lecture des étiquettes
  • utilisation d’ustensiles ayant déjà servis à la préparation de plats contenant du gluten ...

Cette contamination croisée remet en jeu le régime, le malade cœliaque s’expose donc aux mêmes risques qu’une personne ne suivant pas de régime.

Le futur ? Aujourd’hui, les causes de cette pathologie ne sont pas réellement établies.
Il paraît alors difficile d’envisager des traitements probables.
Bien que les recherches continuent à l’heure actuelle, seul le régime permet de lutter contre cette pathologie.
La recherche se base actuellement sur l’éventuelle modification des protéines mises en cause dans cette pathologie ou l’amélioration de leur tolérance.
Des traitements alternatifs pourraient peut-être également voir le jour dans le futur maintenant que les parties nocives du gluten sont mieux connues.

Réglementation liée à l’intolérance au gluten

« Sans gluten » = inférieur à 20 ppm

La mention « sans gluten » ne signifie pas l’absence totale de gluten, les contaminations croisées et les seuils de détection ne permettant pas une garantie à 0 ppm (partie par million).

Une nouvelle règlementation

Jusqu’en juillet 2008, selon le CODEX ALIMENTARIUS, un produit sans gluten avait une teneur en gluten inférieure à 200 ppm.

L’AFDIAG (Association Française des Intolérants au Gluten) recommandait cependant des produits avec une teneur inférieure à 20 ppm (soit moins de 2 mg pour 100 g).
Dans le cadre du respect de cette recommandation et avec signature du contrat de l’association par le fabricant, les emballages des produits portent le logo « épi barré ».(ci-dessus)

Depuis juillet 2008, le CODEX a officialisé de nouvelles normes :

  • les aliments pouvant naturellement être utilisés dans un régime sans gluten peuvent comporter une mention « naturellement sans gluten » sur les emballages ;
  • les ingrédients qui ne contiennent pas de blé, orge, seigle, avoine et ceux issus de ces 4 céréales qui ont été traités pour retirer le gluten, permettent aux produits fabriqués de porter la mention « sans gluten » si ces derniers possèdent une teneur en gluten inférieure à 20 ppm ;
  • les ingrédients qui ne contiennent pas de blé, orge, seigle, avoine et ceux issus de ces 4 céréales qui ont été traités pour retirer le gluten permettent aux produits fabriqués de porter la mention « pauvre en gluten » si ces derniers possèdent une teneur en gluten comprise entre 20 et 100 ppm.

Prise en charge de l’intolérance au gluten

La prise en charge médicale

Lors d’une suspicion d’intolérance au gluten, le patient sera dirigé vers la gastro-entérologue qui établira le diagnostic.
En cas d’intolérance avérée, il aura alors une consultation avec un diététicien qui lui expliquera le régime et le suivra à plus long terme.

Intolérance au gluten et autorités de santé

La procédure d’agrément pour se faire rembourser débute par un diagnostic prononcé avec certitude grâce à :

  • un résultat sanguin (présence d’anticorps)
  • un résultat fibroscopique (par l’intermédiaire d’une biopsie).

Si le patient est déjà soumis à une maladie de longue durée pour une autre affection, la Sécurité Sociale donne rapidement un avis favorable.
S’il n’est pas atteint d’une autre pathologie, la Sécurité Sociale enverra un formulaire (formulaire S3501 PIRES) devant être rempli par le médecin et retourné à la Sécurité Sociale.
Suite à ce formulaire, la Sécurité Sociale se prononcera sur la prise en charge :

  • en cas d’acceptation, le patient pourra alors bénéficier de l’article L324-1 (affection de longue durée), l’intolérance au gluten étant toujours hors liste.
  • le patient ne reçoit pas cet article mais l’article 71.4 avec mention refus : il y a alors prise en charge par la Sécurité Sociale, mais le ticket modérateur est à la charge du patient qui pourra être remboursé par sa mutuelle.
  • une réponse totalement négative est formulée : une procédure d’appel peut être engagée auprès du centre de Sécurité Sociale du patient.

Dans certains cas, le médecin traitant peut lui-même recevoir l’un de ces documents.

La procédure pour le remboursement des produits est la suivante :

si la demande est favorable, le patient reçoit également l’imprimé CERFA n°10454*01 sur lequel il peut apposer les vignettes, en joignant les tickets de caisse ou factures, ce qui est préférable.

si cet imprimé n’est pas envoyé, il reste 2 solutions :

  • le patient peut photocopier le document CERFA n°10465*01, coller les vignettes et joindre un justificatif (facture d’achat) simplement coller les vignettes sur la facture.
    Dans tous les cas, à chaque envoi, le patient doit toujours joindre la photocopie de l’ordonnance du médecin (valable 6 mois, renouvelable une fois).
  • Le remboursement effectif est variable :
    si le patient possède l’article L324-1, il peut éventuellement bénéficier du 100% par son centre (100% du TIPS (Tarif Interministériel de Prestations Sanitaires) et non du prix d’achat).
    si le patient ne possède pas cet article et qu’il est stipulé la non prise en charge du ticket modérateur, le patient doit être remboursé 65% du TIPS (et non du prix d’achat), les 35% restants pouvant être pris en charge par une mutuelle.

Malgré l’absence de l’article L 324-1, certains centres remboursent la totalité du TIPS.

La prise en charge mensuelle en France est de :

  • 33,56 euros T.T.C. pour un enfant de moins de 10 ans
  • 45,74 euros T.T.C. au-delà de 10 ans.
  • Certains produits tels les céréales sont non remboursés.

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